72% des emballages sont recyclés en France. Grâce à vos efforts, les 100% sont à portée de main. Mieux encore, pour chaque défi relevé, un projet éco-solidaire est financé par Citeo !
+ 457 000 €
reversés à des associations via notre partenaire Goodeed.
Oui, oui, et oui : ressources naturelles préservées ou énergie économisée…
La preuve en chiffres.
Actuellement
Découvrez les films et devenez votre propre héros en adoptant les bons réflexes partout, tout le temps.
Je découvre les filmsToutes les questions que vous vous posez car, oui, c’est utile !
Depuis le 1er janvier 2023, le tri est désormais simplifié : TOUS les emballages en métal, en plastique, en carton, ainsi que les papiers vont dans la poubelle jaune. Et oui, cela concerne même les blisters, les barquettes, le film plastique, le tube de dentifrice et les pots de yaourt !
Les résultats sont déjà là : on recycle en moyenne 3 kg d’emballages supplémentaires par habitant dans les territoires concernés.
Pour vérifier les règles de tri chez vous où en vacances, consultez le Guide du tri. Réponse immédiate !
Et où que vous viviez, gardez les bons réflexes en jetant vos emballages :
Non, non et non.
Cette idée reçue a la vie dure et gaspille inutilement une eau précieuse.
Tous les emballages salis, tâchés, gras gras peuvent être déposés dans votre bac de tri.
Briques de lait ou de soupe, boîtes de pizza, boîtes de conserve, pots et bocaux en verre : il suffit de bien les vider et d’enlever les restes alimentaires qui pourraient dégrader le contenu de votre bac de tri.
Une fois collectés par les éboueurs, les emballages partent dans des usines où ils sont regroupés par matériaux puis broyés et lavés avant d’être recyclés. Donc pas besoin de les laver chez vous !
Oui pour la majorité. En 2021, 72% des emballages en France ont été recyclés, soit plus de 3,8 millions de tonnes Bien sûr, il s’agit d’une moyenne, et tous les matériaux ne sont pas à égalité. Par exemple, 100% des emballages en acier sont recyclés alors que seuls 30% des emballages en plastique le sont.
Pourquoi ces différences ? Il faut bien faire la différence entre le fait qu’un emballage soit recyclable, et qu’il soit effectivement recyclé.
Pour être recyclés, il faut à la fois que les emballages soient recyclables… et qu’ils soient triés.
La recyclabilité d’un emballage dépend de nombreux facteurs (matériaux, colorants…). Pour le plastique par exemple, aujourd’hui, en France, 65 % des emballages en plastique sont recyclables, 15 % appartiennent à des filières de recyclage en cours de développement et 20 % sont encore non recyclables pour le moment
Évidemment, il est impossible pour les consommateurs de devenir des spécialistes des résines plastiques ou des techniques de recyclage. Pour faire progresser le taux de recyclage, il est donc impératif de trier plus, même si tous les emballages ne sont pas recyclables. La simplification du tri permet en effet de faire basculer dans le bac jaune les emballages et papiers qui se trouvent encore dans les ordures ménagères et de récupérer de la matière recyclable.
Mais faut-il vraiment tout trier si tous les emballages ne sont pas forcément recyclés ? Oui !
Un emballage trié sera transformé en ressource : soit il sera recyclé, soit il sera valorisé pour produire de l’énergie.
En 40 ans, la production d’ordures ménagères a doublé. Aujourd’hui, chaque Français jette en moyenne 262 kg d’ordures ménagères par an.
Que reste-t ’il donc dans cette poubelle « grise » ?
Nos études montrent qu’il reste encore 54 kg d’emballages et de papiers non-triés ! Première bonne nouvelle, on peut donc faire « maigrir nos poubelles » de plus de 20 % en triant systématiquement. Encore un effort, avec la simplification du geste de tri cela devient de plus en plus facile.
Il n’y a bien sûr pas que des déchets d’emballages et les papiers dans nos poubelles d’ordures ménagères. Les biodéchets (restes alimentaires, épluchures, déchets du jardin…) représentent le tiers du poids de nos poubelles d’ordures ménagères. La plupart sont incinérés ou enfouis en décharge : un immense gâchis que vous pouvez éviter. Le compostage de ces biodéchets a un double avantage. Il permet en effet à la fois d’alléger nos poubelles et de produire un engrais naturel pour nos jardins. Et si vous n’avez pas de composteur à la maison, vous pourrez bientôt profiter d’une solution de collecte des biodéchets dans votre commune.
Envie d’aller plus loin ?
Chacun d’entre nous peut agir au quotidien pour réduire la quantité de ses déchets. Voici quelques exemples de gestes qui vous permettent de réduire les impacts environnementaux de votre consommation (et de réaliser des économies) :
Quant à vos appareils électroménagers ou électroniques qui ne fonctionnent plus, il y a de grandes chances que vous puissiez les réparer… et même bénéficier du « bonus réparation » pour le faire (un forfait de 10 à 45 euros selon le type d’appareil à réparer), bonus qui sera bientôt étendu aux textiles.
Tous dans le bac de tri !
Et oui, cela concerne même les blisters, les barquettes, le film plastique, le tube de dentifrice et les pots de yaourt…
Aujourd’hui, 65% des emballages en plastique sont recyclables : les bouteilles, les flacons, les films des packs de bouteilles d’eau ou les boîtes de chocolat en poudre. C’est un beau progrès, puisqu’il y a quelques années ce chiffre n’était que de 50%. Et cela continue à bouger : 15% des emballages plastiques disposent de filières de recyclage en développement, comme les barquettes de jambon par exemple.
Les 20% restants ne sont pas encore recyclables…
Mais il faut les trier quand même ! Pourquoi ?
Car ils sont utilisés pour réaliser des tests à grande échelle dans de nouvelles usines qui seront capables de les recycler d’ici un à deux ans.
Boîtes d’œufs, emballages en carton, rouleau essuie-tout… ils sont tous fabriqués à partir de cellulose et peuvent se décomposer sous l’action de bactéries, de champignons ou encore d’algues. Mais pour réussir l’opération, il faut que les bonnes conditions soient réunies.
Attention ! Qui dit emballage compostable ne dit pas “jetable dans la nature”. En effet, il ne se dégradera pas de la même manière dans un composteur (température, humidité, oxygène, actions des micro-organismes) qu’en milieu naturel. Avec tous les risques pour la biodiversité que cela comporte.
Si vos dosettes sont en papier ou en carton, vous pouvez les composter avec le reste de vos biodéchets dans votre composteur, si vous en avez chez vous. Bonus : dans quelques mois vous pourrez récupérer un terreau parfait pour vos plantes ou votre potager.
Si vos dosettes sont en aluminium, en plastique, c’est tout aussi simple : direction le bac de tri ! Certaines marques ou supermarchés proposent aussi des points de collecte.
Vous pouvez aussi investir des capsules rechargeables et réutilisables.
Tout le monde peut agir à son niveau
Les marques cherchent des solutions pour créer des emballages avec moins d’impact sur l’environnement en réduisant leurs poids, en supprimant ceux qui sont superflus, en choisissant des matériaux recyclables ou qui pourront être réemployables plusieurs fois.
Une démarche que nous soutenons grâce à nos experts.
Ces démarches nécessitent parfois de modifier complètement le processus de fabrication, d’investir dans de nouvelles machines, de mettre en place des réseaux de collecte, de former leurs salariés. Cela prend donc du temps !
Et vous ne le savez peut-être pas, mais depuis 30 ans que le tri existe, les entreprises ont mis plus de 12 milliards d’euros sur la table pour financer la collecte des emballages et des papiers, et créer des filières de recyclage, avec les villes, les opérateurs de collecte, les usines de recyclage. C’est ce qu’on appelle la responsabilité élargie du producteur.
Pas loin de chez vous ! Une fois triés et collectés, les emballages et papiers du bac jaune partent en direction d’un centre à proximité de chez vous pour être… retriés. Les bouteilles, pots et bocaux en verre, eux, vont directement dans une usine de recyclage spécialisée.
Le deuxième tri permet de corriger les erreurs, et de retirer les déchets non recyclables pour les renvoyer dans le circuit des ordures ménagères.
Grâce à différentes opérations automatisées et manuelles, les emballages sont regroupées par matériaux et compressés sous forme de gros cubes (des « balles » de recyclage) pour être vendus à des usines dédiées. Ces usines, plus spécialisées, peuvent être situées plus loin de chez vous, en très grande majorité en France voire en Europe.
C’est donc en France qu’ont été recyclés 83,6% des emballages collectés en 2020 ; 15,5% ont été recyclés dans d’autres pays d’Europe et seulement 0,9% ailleurs dans le monde.
Cette matière va servir à fabriquer de nouveaux emballages et objets.
Oui, le recyclage des emballages et des papiers permet d’éviter l’émission de gaz à effet de serre et d’économiser de l’eau. En 2021, en recyclant 3,8 millions de tonnes d’emballages, on a évité l’émission de 2,2 millions de tonnes de CO2, soit l’équivalent de 1 million de voitures en circulation. Et grâce au recyclage d’1 million de tonnes de papiers, c’est 19 milliards de litres d’eau qui ont été économisés, soit 6400 piscines olympiques !
Une campagne Adelphe et Citeo